La maîtrise de l’autonomie alimentaire dans un élevage biologique est fondamentale, car l’approvisionnement en aliments bio est très coûteux.

Autoproduire ses rations est un gage de rentabilité.

Les systèmes fourragers sont les plus économiques.

Les prairies temporaires représentent une proportion importante de la surface fourragère cultivée et parmi elles, les prairies multi-espèces ont une place de choix, et pour cause

Prairie multi-espèces : un retour au bon sens

 Si c’est la règle au XIXème siècle et au début du XXème, on perd de vue le multi-espèces dans les années 50 pour ne plus implanter quasiment que de la monoculture fourragère fertilisée à grand renfort d’azote minéral.

Également, des prairies d’association simple (1 à 3 espèces dont au moins une graminée et une légumineuse) sont courantes.

Ces mélanges d’association simples, souvent composés par l’agriculteur lui-même comportent en général une base de Ray-grass Anglais et de Trèfle blanc ou de Trèfle violet.

Si ces mélanges d’association simple présentent l’intérêt indéniable de comporter une légumineuse et donc de produire de l’azote pour fertiliser les graminées, ils ne sont pas sans inconvénients :

  •          Risques de météorisation accrus (donc conduite délicate du pâturage tournant)
  •          Une pérennité qui ne dépasse guère les 1 à 3 ans

Dans les années 90, avec le développement de la bio, on recommence à parler de prairie multi-espèces.

En France, ce n’est que depuis 2004 que la commercialisation des mélanges fourragers est autorisée.

Les suisses ont été les premiers à standardiser leurs mélanges puisqu’ils commercialisent des mélanges pour prairies multi spécifiques depuis 1955. On entend d’ailleurs souvent parler de « mélanges suisses » ou de “mélanges allemands” .

 Prairie multi-espèces : ses avantages 

La base des mélanges multi-espèces est toujours d’associer des légumineuses et des graminées.

La teneur en légumineuses est en général importante et favorise

  •          Un enrichissement du sol en azote disponible pour la culture suivante
  •          Une élévation du taux de matière organique
  •          Une structuration du sol par l’action de la faune

Le savoir-faire du concepteur du mélange est d’adapter la proportion des espèces qu’il contient pour obtenir le meilleur compromis et au jeu des mélanges, 1+1 n’est jamais égal à 2.

La conduite des prairies en mélanges multi-espèces est en général simple, car le développement des espèces s’autorégule au fur et à mesure que les années passent.

C’est pourquoi certains mélanges comportent des espèces qui vont se développer rapidement, pour ensuite laisser la place à celles qui sont les moins rapides.

Dans le contexte climatique actuel où les années se suivent mais se ressemblent rarement, les mélanges multi-espèces présentent l’avantage indéniable d’une meilleure adaptabilité à de nombreuses situations imprévisibles.

La diversité a du bon : elle apporte de la sécurité à votre système fourrager.

 Prairie multi-espèces : travailler en fonction de votre contexte pédoclimatique 

Pour réussir l’implantation de vos prairies multi-espèces, il est important de tenir compte du contexte pédoclimatique de votre exploitation.

Suivant que le sol de votre parcelle est séchant ou hydromorphe, suivant que vous êtes en zone de montagne, en plaine dans une zone arrosée ou dans une zone séchante, il existe des mélanges adaptés.

PARTNER AND CO vous propose, via SEMBIO des mélanges pour prairies multi-espèces adaptés à de nombreuses situations pédoclimatiques :

  •          Le mélange tête d’assolement à forte proportion de Luzerne et de Trèfle violet pour réussir l’implantation d’une nouvelle prairie
  •          Le mélange de réensemencement pour l’amélioration des prairies permanentes dégradées et improductives (existe pour sols secs et sols normaux)
  •          Le mélange pour prairie permanente de plaine
  •          Le mélange pour prairie permanente d’altitude
  •          Un mélange prairie spécial équins
  •          …

Pour plus d’information sur ces mélanges et leur adaptation à la situation pédoclimatique de vos parcelles à implanter ou à améliorer, consultez les fiches techniques de chacun des produits et n’hésitez-pas à contacter notre équipe technico-commerciale en cas de doute.

Pour en savoir plus sur le sujet, consultez les références techniques suivantes qui ont servi de base documentaire à cet article :

http://newsite2024.sembio.fr/wp-admin/wp-content/uploads/2024/08/blogs_posts-2desarmenien_systemes_fourragers_biologiques.pdf

http://newsite2024.sembio.fr/wp-admin/wp-content/uploads/2024/08/blogs_posts-synthese_biblio_PME_ITAB-RMT.pdf

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